samedi 19 décembre 2009

La truffe par l'INRA

Un documentaire intéressant que je souhaite vous faire partager

dimanche 25 octobre 2009

La truffe: gare aux fraudes - le test de l'INRA

Fiche de Presse Info. de l'INRA

La truffe : de plus en plus rare et chère, gare aux fraudes !


Les principaux problèmes de la trufficulture sont l'irrégularité et la diminution de la production d'année en année. Les chercheurs de l'INRA(1), qui ont mis au point la méthode pour " semer " les truffes, développent des truffières expérimentales pour mieux maîtriser la culture de ce noble champignon. Ils ont également collaboré à la mise au point d'un test permettant de distinguer sans ambiguïté les espèces de truffe.


La truffe est la fructification d'un champignon vivant en symbiose avec un arbre (chêne, noisetier, mais aussi charme, tilleul, saule...). Les filaments sous-terrains du champignon s'insinuent entre les cellules des racines, formant une structure mixte appelée mycorhize. Le champignon est nécessaire à la nourriture minérale de l'arbre tandis que l'arbre fournit au champignon des sucres issus de la photosynthèse. La truffe est connue depuis l'antiquité. Au 18ème siècle, on l'obtient en semant des glands d'arbres truffiers. Mais ce n'est que dans les années 1970 que l'INRA met au point les techniques d'inoculation de l'arbre par le champignon. De jeunes arbres sont repiqués dans des conteneurs contenant de l'inoculum (spores de truffe) et remplis d'un substrat artificiel fertilisé compatible avec la mycorhization et le développement de l'arbre. Ce savoir-faire a fait l'objet de licences avec deux pépiniéristes, la société Agri-Truffe et les pépinières Robin. Les quelques quinze autres pépiniéristes fournissant des plants truffiers ont reproduit le procédé. Aujourd'hui, 80% de la production de truffe noire du Périgord provient de la trufficulture.

Capricieuse truffe...


Malgré les progrès techniques, un des principaux problèmes de la trufficulture est l'irrégularité de la production. Pour maîtriser cette production de truffe, il faut disposer de truffières expérimentales où l'on peut contrôler chaque partenaire : la souche de truffe mais aussi l'arbre producteur. Les chercheurs de l'INRA s'efforcent d'obtenir des plants truffiers homogènes en reproduisant les meilleurs producteurs par multiplication végétative. Les premières truffes issues de plants de noisetiers et de chênes obtenus par cette méthode commencent à apparaître sur les parcelles expérimentales. On pourra ainsi voir si ces plants sont plus performants que les plants issus de semis de glands " tout venant ".

... de plus en plus rare


Malgré la plantation annuelle en France de quelques 300 000 arbres truffiers, soit 1000 à 1200 hectares, la production de truffe a tendance à diminuer. Elle est passée de plus de 1000 tonnes à la fin du 19ème siècle à moins de 100 tonnes actuellement. La sécheresse et les fortes chaleurs des dernières années ont été particulièrement défavorables. Mais d'autres facteurs peuvent intervenir, comme la qualité des sols ou la compétition entre champignons mycorhiziens. Les espèces de truffe nobles mises en culture, telles la truffe noire dite du Périgord (
Tuber melanosporum) ou la truffe de Bourgogne (T. uncinatum) peuvent être remplacées par des espèces à fort pouvoir colonisateur comme la brumale (T. brumale) ou éventuellement la truffe de Chine (T. indicum). Ces compétitions souterraines sont d'autant plus dommageables que ces dernières espèces ont un intérêt gastronomique moindre et que ce n'est qu'au bout de 4 à 5 ans de culture, quand les premières truffes apparaissent, que le trufficulteur constate les mélanges ou les substitutions d'espèces.
Or, on sait peu de choses des interactions entre ces champignons. De même, on ne connaît pas les gènes nécessaires à la reconnaissance entre les partenaires et à l'établissement de la symbiose. C'est pourquoi les chercheurs de l'INRA ont formé un consortium avec des universités italiennes et belges pour séquencer et étudier le génome de la truffe. Une souche de
T. melanosporum issue de la collection de l'INRA de Clermont-Ferrand a été choisie pour le séquençage, qui débutera en 2006 au Génoscope - Centre National de Séquençage - d'Evry.

Au moment des fêtes, gare à la fraude !


La fraude la plus fréquente consiste à substituer la truffe de Chine ou la brumale à la truffe du Périgord. Extérieurement, toutes ces truffes se ressemblent beaucoup : " un tubercule charnu couvert d'une espèce de croûte dure, chagrinée et gercée à sa superficie ", d'après une description de 1711. La truffe est invisible à l'œil nu à sa naissance au printemps. Elle grossit en été et en automne, et mûrit en hiver. C'est au cours de cette maturation pendant laquelle la chair se remplit de spores (" graines " de la truffe), que la truffe développe ses arômes et acquiert sa pigmentation brun noirâtre caractéristique. Les truffes immatures vendues frauduleusement sont blanches ou grises et artificiellement colorées par divers procédés dont le brou de noix.
Pour identifier l'espèce de truffe, les services de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) ont recours à l'observation au microscope. La morphologie des spores varie suivant l'espèce, mais parfois les spores de Tuber indicum ressemblent fortement à celles de T. melanosporum. De plus, cette méthode n'est pas applicable au jus de truffe, ni aux truffes immatures, qui ne contiennent pas de spores.
Pour pallier ce manque, l'INRA et le CNRS, soutenus par le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) et des fonds européens, ont développé un test moléculaire, en collaboration avec le laboratoire de la DGCCRF de Bordeaux. Il est basé sur l'analyse d'un fragment d'ADN ribosomal dont le séquençage permet de déterminer l'espèce de truffe sans ambiguïté. Ce test réalisable en 48h est utilisé en routine depuis quelques années sur tous les types de produits à base de truffe, crus ou cuits.

Comment bien choisir les truffes en conserve :

Préférer les truffes entières, pour lesquelles la fraude est plus difficile.
Bien lire l'étiquette mentionnant le nom de l'espèce : magnatum (truffe blanche du Piémont, la plus chère), melanosporum (truffe noire du Périgord), uncinatum (truffe de Bourgogne) sont de bonne qualité. Aestivum, indicum (truffe de Chine), borchii, brumale sont de qualité moindre.
Acheter des truffes de première ébullition (une deuxième cuisson enlève toute la saveur de la truffe).

lundi 12 octobre 2009

Evaluation de la force d'un piment: Capsaïne ou Capséine


Unité de Scoville ça pique…

12 octobre 2009

Qui est Wilbur Scoville ? Wilbur est née au printemps 1865 et nous a quitté en 1942. Ce pharmacologue a inventé l’unité qui porte son nom, l’unité de scoville. Il réalisa également de nombreux travaux en pharmacie.

wilbur

wilbur Scoville

L’unité de Scoville ça sert à quoi ? on utilise l’unité de Scoville afin de mesurer la force des piments. On évalue la sensation de brûlure provoqué par le piment. Plus la brûlure est longue plus l’unité de Scoville sera importante (jusqu’à 1 000 000 pour les piments comestibles les plus fort).

Le fonctionnement de l’unité de Scoville : alors pour connaître la force d’un piment Wilbur Scoville préparait une purée du piment frais entier mélangé à de l’eau sucrée (exemple : habanero, jalapeno, piment de cayenne…), puis il l’a soumettait à la dégustation à 5 personnes. Tant que les 5 personnes ressentaient la sensation de brûlure il continuait à diluer la purée de piment frais avec de l’eau sucré. Il utilisait donc la valeur de dilution pour son échelle.

Mise en pratique : Le poivron qui ne contient pas de capsaïne et donc ne brûle pas à une valeur de 0 (jamais dilué), puis le piment Habanero qui lui a une valeur de 300 000 a été dilué 300 000 fois avant que l’on ne ressente plus la sensation de brûlure, facile non ?

Ci-dessous le tableau développé de l’échelle de Scoville.

échelle de scoville

échelle de scoville

dimanche 11 octobre 2009

Micro-légumes comestibles

APPLE BLOSSOM
Origine: Asie du Sud-Est
Goût: acidulé, pommes vertes
Utilisation: amuses-bouches, salade de fruits, desserts

KARMA
Origine: Thailande
Goût: endive, croquante
Utilisation: décore superbement et facilement tous les plats, desserts

SEA FENNEL (FENOUIL DE MER)
Origine: Côtes d'Europe
Goût: asperge
Utilisation: plats à base de poissons, crustacés

SECHUAN BUTTON
Origine: Amérique du Sud, Afrique
Goût: pétillant, électrique, anesthésiant
Utilisation: émiettez et parsemez avec parcimonie

SHISO R LEAVES
Origine: Japon, Corée
Goût: oriental
Utilisation: poissons (crus), plats japonais



samedi 10 octobre 2009

La Stevia - un étonnant pouvoir sucrant

LA STEVIA ENFIN AUTORISEE EN FRANCE : depuis la publication d'un arrêté interministériel le 6 septembre 2009 autorisant l'utilisation et la commercialisation de la stevia en France, il est enfin possible de se procurer légalement de la stevia dans l'hexagone.

C'est quoi la Stevia ?

steviaLa stevia ou

Stevia Rebaudiana Bertoni, pour apporter une touche de précision scientifique, est une plante originaire du Paraguay, en Amérique du Sud.

Utilisée depuis longtemps par les indiens Guarani, elle fait l'objet d'études scientifiques depuis un peu plus d'un siècle en raison d'une caractéristique remarquable :

La stevia a un extraordinaire pouvoir sucrant sans avoir les inconvénients du sucre (diabète, obésité, etc ...)

Des produits qui répondent à la demande?

Des boissons diète édulcorées à l’aspartame et à l’acésulfame-potassium jusqu’aux yogourts et confitures « sucrés au sucralose », en passant par certaines céréales à déjeuner, une foule de desserts et autres friandises, les tablettes d’épicerie regorgent maintenant d’aliments préparés sur mesure pour se « sucrer le bec » sans payer le prix des calories.

À eux seuls, l’aspartame et le sucralose entrent dans la composition d’environ 10 000 produits commercialisés dans le monde (aspartame, 6 000; sucralose, 4 000).

Quels sont-ils?

Les édulcorants de synthèse, ou édulcorants intenses, portent deux noms : un nom générique et un nom de commerce. Ces molécules ont été brevetées, ce qui signifie qu’elles constituent une « propriété privée ». Elles appartiennent, comme toute autre invention, au détenteur dudit brevet.

  • Sucralose (Splenda)
  • Acésulfame-potassium (Sunnet)
  • Aspartame (Nutrasweet, Egal/Equal, Canderel)

Ces succédanés, de même que plusieurs autres, sont aussi offerts comme édulcorants de table. On s’en sert bien sûr pour « sucrer » son café, mais aussi, surtout depuis l’avènement du sucralose, pour cuisiner à « moindre frais calorique ». Une courte visite sur le site des fabricants suffit pour se convaincre de l’ampleur du phénomène : et par ici les vertus santé amaigrissantes, et par là les recettes et les régimes... miracles?

Ces molécules ont résolu, du moins en apparence, un problème évoquant la quadrature du cercle : comment conserver le goût du sucre, tant prisé par le consommateur, sans pour autant augmenter l’apport calorique, autre objectif de ce même consommateur?

Pour le satisfaire, l’industrie agroalimentaire a donc de plus en plus souvent recours à ces substances qui confèrent bel et bien aux boissons et aux aliments une saveur sucrée. En fait, ces édulcorants ont un tel pouvoir sucrant - des centaines de fois plus élevé que le sucre ordinaire! - que des quantités infimes suffisent pour assurer la saveur recherchée.

Le phénomène de l’obésité et, dans certains cas, l’obsession de la minceur n’expliquent pas tout. Le contrôle du diabète et la prévention de la carie dentaire ont aussi moussé la popularité de ces produits. Les édulcorants artificiels n’affecteraient pas la glycémie et, comme ils ne provoquent pas la prise de poids, ils contribueraient à une meilleure gestion du diabète. Ils n’auraient pas non plus l’effet négatif qu’a le sucre sur l’émail des dents.

Géniaux, les édulcorants de synthèse? Pas si vite! Encore aujourd’hui, on s’interroge sur leur innocuité et leur utilité réelle...

Un peu d’histoire...







L’ampleur du phénomène est nouvelle, mais pas le phénomène lui-même. Il faut remonter jusqu’aux années 1950, au moment où le faste de l’après-guerre faisait indûment grossir l’Amérique, pour comprendre le développement des édulcorants de synthèse.

Jusque-là, la saccharine, synthétisée dès 1879, était utilisée comme substitut de sucre pour des raisons économiques. En effet, elle coûtait moins cher à produire. Au cours des années 1950, ce sont ses propriétés hypocaloriques qui l’ont mise en valeur. Le cyclamate a été inventé pendant cette même période. Son intérêt : un meilleur goût. On a ainsi combiné avantageusement les deux substances. Les boissons diète étaient nées.

Vrai ou faux?

Il ne faut pas confondre les édulcorants de synthèse avec les autres types de substituts de sucre, tels que les sucres-alcools (sorbitol, xylitol, maltitol, etc.). Quant au fructose, glucose et autres « oses » (à l’exception du sucralose), ce sont de « vrais » sucres, et non des édulcorants de synthèse.

À l’aube des années 1970, puis, tout au long de cette même décennie, des études sur les animaux associent la consommation de ces édulcorants à un risque accru de cancer de la vessie. Aujourd’hui, la saccharine et le cyclamate sont exclus de la liste des additifs alimentaires approuvés au Canada : ils ne peuvent être vendus que comme édulcorants de table, et la saccharine seulement en pharmacie. Ailleurs dans le monde, leur usage demeure permis, mais encadré.

En 1981, l’industrie de l’aspartame jubile. Après des années de tergiversations, au cours desquelles les études mettant en doute son innocuité se sont succédé, la substance est finalement approuvée comme additif alimentaire au Canada et aux États-Unis. Le yogourt « diète », ou « léger », et toute une gamme de produits de ce type sont lancés sur le marché.

Encore aujourd’hui, l’aspartame demeure l’objet d’une vive controverse : ses détracteurs l’accusent d’être neurotoxique (Voir le texte Sont-ils sécuritaires?).

Plus récemment, d’autres édulcorants de synthèse ont vu le jour : l’acésulfame-potassium, lesucralose, le neotame et l’alitame. Ces deux derniers ne sont pas approuvés au Canada; le neotame est approuvé aux États-Unis depuis 2002.

Le sucralose (Splenda) est devenu un énorme succès commercial. Sa marque distinctive? Il résiste aux hautes températures, ce qui permet son utilisation en cuisine. Mais il présente le même défaut que tous ses congénères : un arrière-goût métallique, qui rappelle ses origines synthétiques.

Pour corriger ce problème récurrent, et donc tenter d’améliorer la saveur, les fabricants combinent souvent plusieurs édulcorants dans un même produit « sans sucre ». Ce qui cause un autre genre de problème : il s’avère ainsi bien difficile d’évaluer correctement les effets indésirables propres à une consommation élevée de ce genre de produits...

vendredi 9 octobre 2009

L'importance des lèvres dans la dégustation

Je vous expliquerai prochainement l'importance des lèvres dans la dégustation d'après la thèse d'une élève de l'école d'oenologie de Suze-La Rousse (FR)

jeudi 8 octobre 2009

Formation

Afin d'assurer la relève en transmettant le savoir, je m'investis dans la formation professionnelle.
Je poursuis ma formation en suivant prochainement la formation Eduqua Suisse pour les maîtres d'apprentissage.
Je suis déjà expert pour les CFC Cuisine et Service.
La Suisse est à la pointe de la formation professionnelle grâce à une structure fédérale et cantonale bien mise en place.

Cost Control

Département vital d'une entreprise.
J'ai créé mes propres outils de gestion avec quatre bases de données sous Access:
Food - Beverage - Petits Matériels - Equipements.


Le blog de Joe Dunbar en anglais est très intéressant sur le sujet.

Placomusophilie

Collectionneur de plaques de Champagne
Enfin, je crée mon blog sur ma passion: mon métier